Pour ses 40 ans, Nicolas Sarazin s’est lancé un défi, faire le plus difficile des triathlons, l’Ironman.
Nous avons décidé de le rencontrer pour échanger avec lui à quelques jours de l’échéance. (Interview réalisée fin juillet, Nicolas est actuellement sur place pour finaliser sa préparation).
Un amateur pationné.
Prénom : Nicolas
Nom : Sarazin
Age : 41 ans
Profession : Chercheur de fuite chez Lyonnaise des Eaux
Taille : 1,80m pour 72 kg
Fréquence cardiaque Max : 182
Fréquence cardiaque Repos : 45
Planète-Sider : Dans nos échanges tu nous as sorti une phrase que nous avons décidé de mettre en titre : “mon ironman à nous…?”
Nicolas : oui, c’est clair! Je suis passionné certes, mais je suis un amateur, je travaille comme tout le monde et j’ai aussi une famille. Préparer un Ironman c’est exigeant et c’est surtout beaucoup de temps et de sacrifices. Quand je ne suis pas au travail je suis au sport, et ça depuis plus d’un an. Donc oui, un grand merci à ma famille, à tous les trois ma femme en tête qui a dû tout gérer ! C’est bien mon ironman à nous.
Planète-Sider : Un Ironman par rapport à un triathlon standard c’est quoi la différence?
Nicolas : les distances et la durée de l’épreuve à plus de 10 heures! la natation est sur 3,8km, le vélo pour 188 km avec le passage au col de l’Izoard et on termine par un marathon, 42km195.
Planète-Sider : Pourquoi t’es tu mis en tête de faire un Ironman pour tes 40 ans?
Nicolas : C’est une idée qui germait depuis longtemps. Je fais du sport régulièrement, mais je m’étais dit que pour être un vrai sportif il fallait faire un Ironman. Entant jeune j’avais vu une épreuve à la télé et j’avais trouvé qu’ils étaient incroyables, dans ma tête c’était “eux les vrais sportifs!”. Les années ont passé et j’avais toujours ça en tête. Peut-être que la barrière des 40 ans m’a poussé à franchir le pas.
Planète-Sider : Comment s’entrainer et se préparer pour une telle épreuve?
Nicolas : Pour le vélo que je pratique depuis pas mal d’années, j’ai un coach (depuis 3-4 ans) et donc je lui en ai parlé. Il m’a simplement dit que c’était faisable, mais qu’il fallait bien réfléchir car il faudrait de la patience, un entrainement méthodique et faire des sacrifices.
Planète-Sider : Quelle est ta discipline la plus forte, et la plus faible?
Nicolas : La plus faible sans hésitation, la natation, je ne savais pas nager le crawl. Il m’a fallu prendre des cours, pratiquer à max. Maintenant c’est mieux. Pour la course à pied c’est de la pratique, je savais déjà courir. Le vélo ça va plutôt bien, je dirais que c’est la plus forte. Je cours en FFC avec le Team SIDER – CAM de Bordeaux.
Planète-Sider : T’es tu fixé un objectif de temps pour ton Ironman?
Nicoals : Mon seul objectif est de finir, et en bonne santé. Finir correctement, sans pépin sera déjà bien. Je suis raisonnable et réaliste, mon objectif sera atteint.
Planète-Sider : As tu pensé à l’après Ironman, avec autant d’intensité dans la préparation, quand ça va s’arrêter ça va faire un peu vide, non?
Nicoals : J’y ai pensé effectivement, mais restons concentré sur ce qui arrive. Il est certain que je ne resterai pas sur le canapé à ne rien faire, mais bon, l’Ironman d’Embrun first!
Planète-Sider : Pour terminer, après on va te libérer pour que tu repartes à ta session de natation, quel matériel pour le triathlon?
Nicolas : En vélo c’est mon vélo de route standard (un Look 795) équipé de 2 bidons à l’arrière de la selle. Quand le circuit est vraiment plat j’ai un vélo de chono spécifique. Sinon pour la natation il y a une combinaison autorisée quand l’eau est froide. J’aime bien porter la combinaison, elle est en néoprène et donc, favorise la flottaison. Pour moi ce n’est pas de trop. Sinon la course à pied se fait avec la Tri-fonction (la tenue qu’on garde sur les 3 épreuves… au passage merci à Sider pour m’en avoir fait 2 sur-mesure).
Planète-Sider : Nicolas, nous allons te souhaiter bon courage pour cette épreuve mythique, l’Embrunman, qui se déroule le 15 août, un jour férié.
Nicolas : oui, c’est férié, mais nous on ne va pas chômer. Ce sera une journée de plus de 10 heures à haute intensité. Merci en tout cas pour l’échange, et pour votre soutien. A+